Fin du XIXe siècle
Restauration : J. C. Pesant
Le conducteur est un cylindre creux de laiton
de 5,2 cm de diamètre,
de 45 cm de long,
porté par un tube de verre. L'ensemble a une hauteur de 47 cm.
Sur le cylindre sont fixées quatre petites tiges de laiton, chacune porte un morceau de sureau suspendu par un fil conducteur de lin.
Quand le point de fixation d'une tige au cylindre est chargé électriquement, le petit morceau de sureau s'écarte de la tige et cela d'autant plus que la charge au point de fixation est plus élevée.
On décharge d'abord le cylindre en le réunissant à la terre, puis on le sépare de celle-ci. On approche alors du cylindre isolé non électrisé une sphère isolée chargée positivement. Sur l'extrémité du cylindre voisine de la sphère apparaît une charge négative, sur l'autre extrémité une charge positive. Les petits pendules s'écartent d'autant plus qu'ils sont plus près de l'une ou l'autre des extrémités.
Le cylindre restant influencé par la sphère, on réunit ensuite à la terre l'extrémité qui était chargée positivement, cette charge s'y écoule. On coupe ensuite la liaison à la terre, la charge négative qui était sur le cylindre reste sur celui-ci et se répartit sur toute sa surface. Le cylindre est chargé négativement même si on éloigne la sphère inductrice.
Inventaire : Ph 4.63