F. Ducretet et E. Roger
1910
Récepteur appartenant à l'observatoire de Lille
Boîte en bois de dimensions :
largeur : 29,5 cm
profondeur : 15,3 cm
hauteur : 13,8 cm
L'intérieur contient une bobine B avec un curseur et une planchette. Cette bobine avec sa capacité parasite est accordée sur la fréquence du signal reçu par l'antenne A. La planchette porte l'ensemble des bornes, le détecteur D et la place d'un écouteur téléphonique E. Sous la planchette il y a une autre bobine B' qui peut être court-circuitée (voir le schéma).
Le détecteur est un détecteur électrolytique Ducretet et Roger inventé par le Général Ferrié en 1900. Il a remplacé le cohéreur de Branly pour les stations fixes car il est plus sensible mais beaucoup plus fragile donc intransportable. Il a été remplacé à son tour par le détecteur à galène.
L'anode est un fil de platine de 1/100 ème de mm, contenu dans un tube de verre coupé au ras de la sortie de ce tube. Il plonge dans un vase contenant une solution d'acide sulfurique. La cathode est un conducteur plongeant dans cette cuve.
Ce détecteur utilise l'électrolyse de l'eau. Une petite bulle d'oxygène se forme à l'extrémité de l'anode provoquant une polarisation de celle-ci de manière très rapide. Le signal radio dépolarise partiellement l'anode au rythme de la modulation d'amplitude du signal, ce qui oblige la pile à fournir un courant pour repolariser l'anode. L'écouteur parcouru par ce courant donne l'image de la modulation.
L'heure est envoyée sous forme d'un code de type Morse. Suivant la modulation, on entend à l'écouteur un son long, un son bref ou rien.
Inventaire : Ast 19.3 et Ph 3.63