Milieu du XIXe siècle
Un caléidophone ou kaléidophone de Wheatstone est un instrument permettant de visualiser les mouvements vibratoires d’une tige métallique. À l’extrémité de cette dernière, une petite boule ou un petit miroir permet à l’aide d’une source de lumière, de visualiser les courbes de Lissajous (*), caractéristiques des modes vibratoires, sur un écran.
Ces deux caléidophones de la collection sont constitués d’une tige métallique fixée sur un support en bois.
Dimensions : Hauteur totale : 34 cm Support : 10 x 3,5 x 3,5 cm Tige métallique de longueur : 22 cm
Les deux tiges ont une section rectangulaire de 2 x 3 mm
L’extrémité de chaque tige devait être munie d’une petite boule polie (disparue) car l’étiquette de l’inventaire de la Faculté des Sciences indique « Caléidophone à boule de Lissajous ».
L’expérience consiste à faire vibrer une tige en l’écartant de sa position d’équilibre, en la frappant obliquement. Les vibrations produites sont trop rapides pour être distinguées visuellement et trop lentes pour produire un son audible. Aussi, dans le cas où la tige porte un petit miroir incliné à 45°, on envoie un faisceau lumineux sur celui-ci, qui renvoie un faisceau réfléchi vers un écran. Sur ce dernier, on observe une courbe de Lissajous dont la forme dépend de la géométrique de la section de la tige.
(*) Jules Antoine Lissajous (1822-1880) né à Versailles, membre de l’Académie des Sciences, a « rendu visible le son ».
Inventaire : Ph 3.90